Le service accessibilité de l’IPIDV a été sollicité par un hôtel Best Western concernant l’accessibilité. Celui-ci a obtenu le label Tourisme et handicap.

Le Telegramme de Brest, le 12 juin 2010

Label tourisme et handicap. Best Western s’est investi

En Bretagne, un seul hôtel, situé en Ille-et-Vilaine, disposait jusqu’ici du label tourisme et handicap pour les quatre familles de handicap (mental, moteur, auditif et visuel). L’Europe Hôtel Best Western, rue du général-Paulet, est désormais le second. À Brest, deux autres sites détiennent ce label (hôtel de la Rade et Océanopolis), mais pour deux familles de handicap seulement. Obtenir ce label est basé sur le volontariat même si, d’ici quelques années, les établissements se réclamant d’un certain niveau seront rattrapés par la réglementation.

Conseils auprès d’associations

Gaëlle Péres et son père Gilbert ont intégré la démarche dans la construction de l’hôtel, de novembre2008 à août2009. Ils ont ainsi pris conseil auprès de l’association Sourdine ou encore, auprès de l’institut pour l’insertion des déficients visuels. Les améliorations se sont en quelque sorte imbriquées au fil des contacts : « S’impliquer dans ce type d’approche n’est pas une mince affaire par rapport aux architectes, aux bureaux de contrôle et aux entreprises », reconnaît Gilbert Péres. Parking facile d’accès, barrières, large porte automatique, bandes d’appels, couleurs contrastées, largeur des passages, hauteur du comptoir et des rangements, boucle magnétique, alarmes visuelles, grandeur des caractères, lumière qui sert de réveil, mot d’accueil en braille : laliste est loin d’être exhaustive.

Donner des idées à d’autres

Toute une série d’aménagements sont réunis dans deux chambres en particulier sur les 36 que compte l’hôtel, mais sans aucune ostentation. « Nous avons voulu que les aménagements s’intègrent dans quelque chose de joli », témoigne Gaëlle Péres. Et dans cet hôtel, qui emploie un commis de cuisine mal entendant, trois salariés apprennent aussi le langage des signes. Hier, la chambre de commerce et d’industrie et l’office de tourisme du pays de Brest, qui ont accompagné la démarche, en ont souligné tout l’intérêt. « J’espère que cela va donner des idées à d’autres professionnels », espère, quant à lui, Jean Mer, vice-président de l’association Sourdine.